À inscrire parmi les choses à ne pas faire pendant ces vacances : l’accident de voiture à l’étranger. 💥🗺 La même recherche de dépaysement qui vous avait poussé à prendre le large risque ici de se révéler sous un autre jour…
T’as le code ? 📚
En Europe, le franchissement des frontières est souvent devenu quasi imperceptible. 😎 Mais il est bon de se souvenir qu’il n’y a pas eu pour l’heure d’harmonisation des codes de la route.
Exit par exemple les 0,5 gr d’alcool si vous passez en Belgique ou les chiens voyageant sans ceinture en Italie. 🤷♂️ Exit aussi les tarifs réglementés du dépannage sur nos chères autoroutes françaises…
Partir bien couvert ☔
La couverture fournie par votre assureur une fois à l’étranger est également susceptible de varier. Les garanties peuvent être restreintes (seulement au tiers quand vous êtes tous risques en France, frais d’hébergement à votre charge le temps de la réparation…). Voire ne pas s’appliquer du tout, en particulier hors UE. 🙄
Mieux vaut donc en avoir le cœur net et demander, avant de partir, le détail à sa compagnie.
Le droit de s’adapter 😣
En cas d’accident, c’est généralement la loi du pays où se produit l’accident qui s’applique.
Donc, si par malheur, votre voiture compte parmi les quelque 30 000 véhicules à avoir rencontré un sinsitre à l’étranger dans l’année (chiffres 2019), vous verrez que les procédures peuvent fortement varier. 🔍
Par exemple, en Italie, les sinistres avec dommages corporels se règlent souvent devant les tribunaux (patience ! 🧘). Selon la loi nationale, il peut également arriver qu’aucune indemnisation ne soit prévue, ou alors dérisoire.
En mode co-op 🤝
Cependant, différents dispositifs ont été, au fil du temps, mis en place pour ôter un peu de complexité à toutes ces situations :
➡ Créée en 1949, la carte verte, ou « Carte internationale d’assurance automobile », est valable dans 46 pays, principalement européens. Elle évite d’avoir à souscrire une nouvelle assurance dès qu’on passe une frontière et signale que l’automobiliste est au moins assuré au tiers.
➡ Le constat européen d’accident possède un format et des rubriques identiques d’un pays à l’autre ; il n’y a que la langue qui change. 💬 Les différentes parties prenantes du sinistre peuvent ainsi sans difficulté le compléter dans leur propre idiome. Le constat électronique, par contre, ne peut pas être utilisé, sauf si l’accident n’implique que des conducteurs français.
➡ La 4e directive, qui date de l’an 2000, cherche à faciliter l’indemnisation des victimes ayant subi un accident hors de leur pays d’origine. 👍 Elle leur offre donc la possibilité de lancer une action directement contre l’assureur de la partie responsable.
À cet effet, les compagnies d’assurance doivent disposer dans chaque pays de l’UE d’un représentant, qui devient l’unique interlocuteur de la victime. En France, c’est l'Agira qui vous renverra vers la personne compétente.