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Cote Argus et indemnisation par les assureurs : du mythe à la réalité !

Mise à jour : 06/09/2023


C’est en 1927 que la cotation des véhicules commence à l’occasion de la première édition du journal L’argus de l’automobile et des locomotions. Avec cette rubrique, il s’agit alors d’apporter aux professionnels et aux particuliers des informations sur la valeur des véhicules d’occasion.


Quatre ans après, celle-ci change de nom pour devenir le « cours officiel de l’Argus » ou la Cote Argus.


C’est un peu plus tard, lors de la Seconde Guerre mondiale, que le travail de l’hebdomadaire prend une dimension plus officielle. En effet, à cette époque, les pouvoirs publics s’appuient alors sur les cotations publiées par l’Argus pour encadrer le prix de vente des voitures d’occasion et fixer la valeur d’indemnisation des véhicules réquisitionnés.


80 ans après, l’Argus reste toujours très présent dans l’inconscient populaire, et on lui prête même des usages qui ne sont pas toujours en phase avec la réalité. Pour vous en convaincre, demandez à un particulier sur quelle base les assureurs indemnisent les véhicules volés ou non réparables. Il vous répondra à coup sûr : « La cote Argus ! »


👉 En réalité, l’usage le plus répandu en assurance automobile est de raisonner en « Valeur de marché » : le principe consiste à proposer à l'assuré une indemnisation dont le montant lui permet de racheter un véhicule similaire au sien (même marque/modèle/année/kilométrage/motorisation/équipements…).


👉 Ce calcul, généralement confié aux experts en automobiles, se base sur une étude précise du marché de l’occasion, à laquelle viendra s’ajouter toute une série de valorisations et/ou dépréciations qui dépendent de l’état constaté du véhicule avant le sinistre ainsi que des dispositions contractuelles souscrites.


Comme quoi, Cote Argus et indemnisation ne sont pas forcément liées.

Certaines croyances ont la vie dure !


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