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Véhicules électriques : moins chers à assurer ?

Trêve de suspense, les résultats d’une enquête menée par Hyperassur (groupe Comparadise) et Capital Magazine sont sans équivoque : les VE sont moins chers à assurer que leurs homologues thermiques. ⚡ L’écart allant, des citadines aux SUV, de quelques dizaines à quelques centaines d’euros.


Seules font exception les Tesla et certaines formules tous-risques, pour lesquelles les garanties portant sur la batterie viennent, côté VE, gonfler la note.



Une fiscalité avantageuse 🤑


Premier facteur d’explication, l’exonération de TSCA dont bénéficient les VE au moins jusqu’à fin 2023 et qui fait une sacrée différence. ⚖


On a pu, par exemple, calculer que, sans ce dispositif, la prime annuelle pour assurer une Peugeot e-208 Active Pack passerait de 671,40 € à 827,20 €. Loin au-dessus, donc, des 695,80 € de la 208 essence.



Acheter et réparer 🔧


Mais une fois écartées ces politiques d’incitation, et aussi les efforts consentis par les assureurs pour attirer et fidéliser cette clientèle, la question reste entière de savoir si, dans le fond, assurer un VE coûte moins cher. 🤔


Bon, on le sait, le prix à l’achat des VE est supérieur. Par contre, ils possèdent nettement moins de composants et, tant que la batterie tient la distance, les frais d’entretien sont réduits. La généralisation de l’électrique devrait à terme encore abaisser le prix des réparations.



Plus ou moins dangereux ? 👹


L’enjeu de la sinistralité est non moins central. Sauf que, là, les avis divergent.


Certains, en effet, insistent sur ce qui rend les VE plus dangereux :

➡ le phénomène d’« overtapping » (l’accélération brutale au démarrage, qui provoque des collisions)

➡ leur poids moyen, supérieur, qui fait qu’elles causent plus de dégâts

➡ le positionnement de la batterie en bas de caisse, un emplacement où la carrosserie la protège moins bien des chocs extérieurs


D’autres, à l’inverse, expliquent que les VE ont moins d’accidents en raison de leur moindre vitesse de circulation et du fait que, pour des questions d’autonomie, ils parcourent globalement moins de kilomètres. 🏙


Le profil type des acheteurs (un peu plus âgés, notamment, que la moyenne) joue aussi, mais comptera de moins en moins à mesure que les VE se démocratiseront.



Sur ce marché relativement récent, les compagnies d’assurance sont encore loin de disposer des décennies d’expérience accumulées avec les véhicules thermiques. 📊 D’où peut-être la tentation de « facturer » cette marge d’incertitude.


Il reste cependant probable que, sur le long terme, les VE tirent, sur ce terrain aussi, leur épingle du jeu. 🐱‍🏍


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