Avec le lancement de Chat GPT 4 Vision, Open AI a permis de fusionner traitement naturel du langage et vision par ordinateur. 🤖 Une avancée, qui ouvre des perspectives étonnantes au monde de l’assurance auto.
Oui, je vois 👀
De même que l’IA avait appris à lire des textes, elle sait désormais lire des images. C’est-à-dire les décrire en détail, en tirer les informations requises, y repérer les contenus textuels, etc.
Cela va déjà assez loin :
➡ à partir d’une photo de la notice, Chat GPT peut vous guider dans le montage d’un meuble en kit ;
➡ en voyant ce qui se trouve dans votre frigo, il est en mesure de vous suggérer plusieurs recettes de cuisine.
Dans le détail 🕵️♀️
Fin septembre, une équipe de chercheurs de Microsoft, réunie autour de Lijuan Wang, a voulu mieux mesurer les possibilités ouvertes par Chat GPT 4 Vision et envisager quelles pourraient être ses nouvelles applications. Entre autres dans le cadre de la gestion des sinistres auto.
Et d’abord, pour l’évaluation des dommages. L’expérience est simple : on soumet à l’IA une photo de véhicule accidenté et on lui demande d’endosser le rôle d’un expert. 🗨
Le résultat est saisissant. Chat GPT est capable d’identifier la nature de chaque élément (éraflure, froissement, enfoncement, partie détachée, etc.) et de le localiser précisément. Il s’efforce en outre d’émettre des hypothèses sur les conditions de l’accident et la probabilité qu’il y ait des dommages structurels.
Au rapport ! 📄
Deuxième expérience, il est demandé à l’IA d’extraire des photos les informations nécessaires à la rédaction d’un rapport d’assurance. Là encore, Chat GPT s’exécute et fournit la marque, le modèle et la nature des dommages. Pour ce qui est du numéro de plaque et des frais de réparation estimés, il reste muet dans un cas sur deux.
Mais soulignons que, en situation réelle, les assureurs ne travaillent pas, comme ici, avec une seule prise de vue. 📷 Et que donc l’IA aurait sans doute fait mieux avec quelques clichés complémentaires.
Chance ou menace ? 🤔
Très convaincants, ces résultats laissent entrevoir la possibilité à court terme d’automatiser un ensemble de tâches liées à la gestion de sinistre :
➡ identification du véhicule ;
➡ description des éléments endommagés ;
➡ analyse des conditions de l’accident ;
➡ estimation des coûts de réparation ;
➡ évaluation de la réparabilité économique du véhicule.
Quant à savoir s’il faut s’en réjouir ou s’en inquiéter, c’est là une tout autre question… et qui fera l’objet d’un prochain post. 😉