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Cyber-attaques : les assureurs peuvent-ils vraiment supporter ce risque ?

Le prodigieux développement des réseaux informatiques a aussi ouvert l’ère de la cybercriminalité 🏴‍☠️. Une menace qui, d’année en année, ne cesse de s’amplifier et à laquelle les assureurs cherchent à apporter une réponse.



C’est arrivé près de chez vous 😥


Vous arrivez au bureau un matin et tous vos dossiers informatiques sont cryptés. Un groupe cybercriminel commence à publier sur son blog des données confidentielles sur vos clients et réclame une rançon. Le cataclysme est tel qu’il menace la survie de l’entreprise. 🤦‍♂️


Ou bien, comme cette entrepreneuse spécialisée dans la location de vêtements, vous êtes victime d’un piratage de votre compte Facebook. Pas de chance, l’essentiel de votre communication passait par ce canal. 🤦‍♀️



Silicium et barbarie ⚔


Des hordes sans foi ni loi qui dévastent chaque année une moitié du territoire, cela rappelle un peu le temps des raids vikings, non ?


Vous trouvez la comparaison exagérée, mais jugez plutôt :

→ 54 % des entreprises françaises auraient été la cible d’attaques en 2021.

→ La cybercriminalité est devenue, à l’échelle mondiale, plus lucrative que le trafic de drogue. 📈

→ 93 % des entreprises privées d’accès à leurs données pendant plus de 10 jours ont déposé le bilan dans la foulée.

→ Le risque cyber, au 15e rang il y a 10 ans, est devenu le premier risque pour les entreprises.



Un parachute dans l’avion ? 🪂


Décisives pour avoir une chance d’encaisser le choc, les cyber-assurances interviennent à trois niveaux :

1° La gestion de crise (recours à des experts informatique, conseil juridique, paiement de rançon)

2° Le dédommagement des pertes financières 💰 (baisse d’activité, atteinte à la réputation)

3° L’indemnisation des tiers lésés (par la divulgation de données confidentielles, la transmission de virus)



Cercle vicieux 🙄


Cependant, la multiplication des attaques soumet les assureurs à de lourdes pertes. Ce qui les pousse à rehausser leurs primes et à limiter leurs garanties. Mais du coup leur attractivité baisse et le nombre de souscripteurs avec.


Alors toute la viabilité du modèle chancelle. Car qui dit moins de clients dit moins de capacité à mutualiser le risque.



Mobilisation générale 🎺


Certes, les cyber-assurances sont appelées à se développer (0,0026 % des PME concernées actuellement…). Mais on sait qu’elles ne pourront assumer seules ce risque surdimensionné. 🏋️


La prévention, la cybersécurité, le renforcement des sanctions, la création d’unités policières dédiées, la coopération internationale sont autant de pièces indispensables à ce puzzle.


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