L’assurance ne serait-elle devenue qu’une énième dépense obligatoire, que l’on aura vite fait de juger « superflue » ? Où joue-t-elle, pour nos sociétés, un rôle bien plus structurant que nous ne l’imaginons ? Pour le savoir, prêtons-nous à un petit exercice d’imagination 💭, en nous projetant dans un monde sans assurances.
L’incertitude qui paralyse 🙅♀️ 🙅♂️
Dans un monde sans assurances, oseriez-vous seulement fermer la portière et mettre le contact ? Prendriez-vous le risque de provoquer un accident et de vous retrouver endettés jusqu’à la tombe pour verser des indemnités ?
Et ce principe de prudence s’appliquerait très largement, de la construction d’une maison à la création d’une entreprise. Il ne faut pas tenter le Diable ! 😈
Comportements irresponsables 😜
Parallèlement, l’absence de protection pousserait certains à se soustraire à leurs obligations. Le mauvais génie du délit de fuite nous lancerait des œillades d’autant plus appuyées que nous aurions gros à perdre ⚖.
Être assuré nous incline en effet à assumer plus volontiers les conséquences de nos actes.
Aussi sûr ? 🦧
Vous savez, ces normes de sécurité toujours plus strictes qui nous accablent. Elles ne sont en fait que la traduction réglementaire d’un souci de sécurité qui, largement impulsé par les assurances, se diffuse dans toute la société.
Êtes-vous bien certain qu’un monde sans assurances connaîtrait l’airbag de série, le port obligatoire des EPI 🦺 et le détecteur de fumée dans chaque maison ?
De l’huile dans les rouages ⚙
Plus généralement, l’absence d’un secteur assurantiel développé aurait des répercussions à différents niveaux de l’activité économique :
→ en favorisant l’épargne au détriment de l’investissement
→ en faisant obstacle à l’innovation et en contrariant l’envie d’entreprendre
→ en fragilisant, finalement, l’ensemble des acteurs, exposés à davantage d’instabilité
De quoi, en somme, rouvrir les yeux et regarder notre monde en y voyant, malgré tout, le bon côté des choses... 😊
De là à dire que vous paierez vos prochaines cotisations avec le sourire, il n’y a qu’un pas – que je ne franchirai pas !
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